Selon la chaîne Al-Alam, l’une des raisons pour lesquelles le Premier ministre du régime sioniste, Benjamin Netanyahu a été contraint d’accepter le cessez-le-feu est qu’il s’est retrouvé isolé et rejeté sur la scène internationale, notamment à l’ONU. Craignant l’exécution du mandat d’arrêt émis contre lui par la Cour pénale internationale (CPI), il a évité de survoler l’espace aérien européen. Lors de son discours à l’Assemblée générale des Nations unies, plusieurs délégations ont quitté la salle, le laissant seul face à un auditoire déserté par les dirigeants du monde.
Des personnalités européennes ont ouvertement accusé le régime israélien de commettre un génocide, et les appels à un embargo sur les armes à son encontre se multiplient — y compris parmi certains démocrates américains traditionnellement favorables à Tel-Aviv, comme Jake Sullivan, ancien conseiller à la sécurité nationale.
En août 2025, 28 pays occidentaux ont demandé à Tel-Aviv de mettre fin à ses crimes à Gaza. Ces appels s’accompagnaient de menaces de sanctions culturelles, universitaires et sportives contre le régime de Tel-Aviv. Ces pressions ont conduit Nimrod Goren, professeur dans une université israélienne, a reconnu qu’à cause de Gaza, la majorité des Israéliens avaient le sentiment que le monde était contre eux.
« Cette situation a également poussé l’ancien Premier ministre israélien, Ehud Olmert, à admettre qu’« Israël est devenu un État honni. »
Une autre erreur de Netanyahu, qui a contribué à son isolement et l’a poussé à accepter l’arrêt des hostilités, fut de croire que le président des États-Unis, Donald Trump, ne lui imposerait rien et qu’il continuerait à le soutenir. Pourtant, quelque temps plus tard, Netanyahu s’est retrouvé confronté à de fortes pressions de la part de Trump. L’inquiétude du régime israélien face à son isolement international a tellement grandi que Netanyahu a averti que Tel-Aviv devait devenir économiquement autosuffisante pour y faire face.
Selon le dernier sondage de l’institut Pew, 58 % des habitants du régime israélien estiment qu’Israël a perdu le respect des autres pays. L’enquête montre également que la majorité des résidents des territoires occupés souhaitent la fin de la guerre. Elle évalue qu’elle a terni l’image du régime et accentué son isolement sur la scène internationale.
Sur le plan international, le régime israélien s’est retrouvé isolé, notamment après que Donald Trump a engagé des discussions avec le Hamas sans en informer Tel-Aviv, levé les sanctions contre la Syrie et exprimé son souhait de dialoguer avec l’Iran.
D’autre part, la tentative du régime israélien d’assassiner des dirigeants du Hamas au Qatar a conduit l’équipe de Trump à l’accuser de vouloir créer des tensions entre Washington et ses alliés hors de l’OTAN. Peu après, Trump a déclaré être déçu par Netanyahu et a averti que la guerre devait prendre fin.
Parmi les principales raisons ayant poussé le Premier ministre israélien à accepter la fin de la guerre à Gaza figure la montée de l’hostilité envers le régime israélien et la tenue de manifestations anti-israéliennes à travers l’Europe. Ce mouvement représente un tournant particulièrement critique dans les relations historiques entre l’Europe et le régime israélien, au point que Tel-Aviv s’est senti au bord de gouffre.
La haine envers Israël a atteint un tel niveau que, pour la première fois, tous ses alliés ont menacé de rompre leurs liens avec lui. Ce phénomène s’est produit dans des pays qui, auparavant, étaient totalement à l’abri de toute hostilité. Quatre jours avant l’accord de Charm el-Cheikh, des centaines de milliers de personnes ont manifesté à travers l’Europe contre Israël — un événement que les médias israéliens ont qualifié de tournant le plus dangereux dans l’histoire des relations entre l’Europe et le régime israélien.
De plus, Israël se voit désormais engagé sur une voie menant à l’effondrement et à la disparition, voire à un retour collectif progressif vers le lieu d’origine d’il y a plus de soixante-dix ans.
Dans ce contexte, pour la première fois, l’ensemble de la communauté internationale s’est accordé sur la nécessité de mettre fin à la guerre, et Netanyahu n’a eu d’autre choix que de céder à la pression de l’opinion publique mondiale. Il a fini par capituler, vaincu par son orgueil et son arrogance, sans avoir atteint aucun de ses objectifs. Aujourd’hui, il attend désormais de connaître son sort et son avenir politique — un avenir qui pourrait se traduire par son départ du pouvoir et sa possible incarcération dans l’une des prisons israéliennes.
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